Arbitrage du prix du homard: Jour 1
La première journée d’arbitrage sur la fixation du prix du homard madelinot devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec se résume à un témoignage sur la validité du Seafood price current comme balise.
Le témoin expert Jean-François Forest, de la firme d’économistes agroalimentaires Forest Lavoie Conseil, a expliqué que la balise indicatrice des prix du marché, utilisée pour déclencher une négociation en cas d’écarts du prix plancher et celui offert, reste valide à condition d’être actualisée.
M. Forest affirme que la méthode de collecte de données est fiable et que la corrélation entre les prix publiés aux États-Unis est représentative de l’état des marchés, au Canada, au cours des dernières années :
L’économiste propose de ne prendre que le prix du homard de plus d’une livre et demie dans sa nouvelle formule, qui ramènerait aussi le ratio multiplicateur à un taux de 74 pour cent plutôt que 77.
Selon M. Forest, cette modification corrigerait l’écart entre le prix plancher et la marge brut des acheteurs en le ramenant à celui de 2009 à 2014, alors qu’acheteurs et pêcheurs s’entendaient sur les prix, sans arbitrage, avant la montée des prix du homard en 2015 :
Le directeur-général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, doute de la fiabilité des données à l’origine du Seaffod price current, compilées par l’éditeur américain Urner Barry, et fait entendre son témoin aujourd’hui.
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