Aux premières loges du désastre
Selon Greenpeace, les Madelinots et autres riverains ont raison de craindre les conséquences d’une marée noire sur leur environnement, leur économie et leur avenir.
Le groupe écologique considère que, se situant à 80 kilomètres du champs pétrolifère de Old Harry, les Îles-de-la-Madeleine seront aux premières loges d’une marée noire dans le Saint-Laurent.
Les membres de l’organisme soulignent le fait que la loi fédérale limite la responsabilité financière des entreprises pétrolières à 30 millions de dollars, en cas de marée noire, dans l’Est de l’Amérique.
Ce sont les contribuables qui paieront la note, disent-ils.
Greenpeace demande donc au gouvernement Charest de tout faire pour que Terre-Neuve abandonne son projet d’exploitation du gisement Old Harry et de s’attarder à la production d’énergies renouvelables au Québec.
Par voix de communiqué, ils réclament également d’Ottawa de lever le plafond des indemnités que doivent débourser les compagnies pétrolières.