Avenir des arénas : la population s’exprime
La dernière séance d’information sur l’avenir des arénas a eu lieu hier soir, au Centre récréatif de Lavernière.
L’événement a attiré quelques 500 personnes au cours de la soirée, pour un total de plus de 700 personnes ayant participé à l’une ou l’autre des trois rencontres.
La firme Kwatroe Consultants y a présenté quatre solutions : la construction d’un complexe sportif à deux glaces, celle d’un aréna à deux glaces avec curling, la rénovation majeure et la rénovation mineure des arénas actuels.
Parmi les chiffres présentés, notons que les arénas de Fatima et de Havre-aux-Maisons sont utilisés à 93 %, ce qui représente des coûts d’opération de plus de 410 mille dollars, soit 55 dollars par année sur un comte de taxe moyen.
L’option d’un aréna à deux glaces est celle qui aurait le moins d’impact sur le compte de taxe, à 69 dollars par année.
Avec deux allées de curling, cela représenterait une facture de 75 dollars.
Le coût augmenterait à 78 dollars par année pour des rénovations majeures, tandis qu’il s’élèverait à 97 dollars pour des rénovations mineures.
Comment la population des Îles réagit-elle à ces données ?
La présentation de la firme Kwatroe et des différentes options qui s’offrent à la population des Îles a suscité bien des questions et commentaires alors que les arguments émotifs et financiers s’entremêlaient.
Technicien en loisirs à l’École polyvalente des Îles, Éric Poirier estime qu’il faut prendre la décision la tête froide :
Par ailleurs, un autre citoyen, Michel Noël, craint pour la dévitalisation des villages, si l’on doit fermer les arénas actuels : Quant à Ulric Décoste, de Grand-Ruisseau, il affirme que le conseil municipal vise trop haut pour ses moyens : Enfin, le maire des Îles, Jonathan Lapierre, rappelle qu’il reviendra au conseil municipal devra trancher la question, d’ici l’automne.Or, c’est la population qui aura le dernier mot, souligne-t-il, alors qu’elle aura le choix d’endosser ou non le règlement d’emprunt qui en découlera en signant le registre, tel que le veut la procédure administrative habituelle.
Dès lors, si le nombre de signatures est suffisant, la municipalité pourrait choisir de tenir un référendum.