Bilan de la chasse scientifique aux phoques gris sur le Corps mort
La chasse scientifique de mercredi dernier, au Corps mort, pour l’étude de l’exposition du phoque gris à des agents infectieux et à des contaminants, n’a permis le prélèvement d’échantillons que sur 14 bêtes adultes.
Le spécialiste en pathologie de la Faune à l’Université de Charlottetown et superviseur du projet, Pierre-Yves Daoust, avait fixé un objectif de 30 nouveaux nés, 30 juvéniles et 30 adultes pour atteindre un niveau de représentativité valable.
Néanmoins, il affirme que les échantillons recueillis seront utiles pour les résultats de son étude, en attendant de faire d’autres sorties pour compléter la collecte de spécimens :
M. Daoust précise que l’étude vise surtout à détecter la présence de pathogènes chez le phoque gris en prévision d’une exploitation commerciale destinée à la consommation humaine : Toutefois, le spécialiste en pathologie de la faune souligne qu’il n’y a aucune raison de croire à une contamination pour les humains qui consomment de la viande de phoque.Pierre-Yves Daoust ajoute que le projet initial de chasse scientifique à l’Île Brion, qui visait l’abattage de mille 200 phoques, aurait permis d’encadrer les techniques de chasses de proportions industrielles en plus de son étude.