Hélène Fauteux

Bonne nouvelle pour les marins francophones

Alors que la décision remontrait au mois de mai, le gouvernement Harper confirme qu’il renonce à fermer le Centre de sauvetage maritime de la Garde-côtière canadienne à Québec.

Le plan conservateur en prévoyait le transfert à Trenton, en Ontario, et à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

Il a cependant été incapable d’y garantir des services en français, d’expliquer aux médias nationaux le ministre de l’Infrastructure, Denis Lebel.

Pour le député néo-démocrate de la Gaspésie et des Îles, Philip Toone, c’est une très bonne nouvelle : 

Les pressions populaires, des pêcheurs et des plaisanciers, jumelées aux pressions politiques du Nouveau Parti Démocratique, depuis deux ans, ont finalement fait comprendre le bon sens au gouvernement fédéral, de se réjouir M. Toone.

Mais c’est surtout le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, ayant émis deux rapports sur les dangers d’une fermeture pour la sécurité des navigateurs, qui a pesé lourd dans la balance :

Le Centre de sauvetage marin de Québec répond en moyenne à plus de mille 400 incidents par année, dont 13 pour cent concernent des personnes en situation de détresse.

Il s’agit du seul centre de sauvetage officiellement bilingue au pays.