Briser le silence entourant la culture du viol
source: CALACS l’Espoir
Le Centre d’aide et de lutte aux agressions sexuelles l’Espoir des Îles salue le courage de celles qui osent prendre la parole pour dénoncer la culture du viol qui sévit dans l’archipel.
Au cours du dernier mois, Maryse Arseneau, qui se déclare elle-même victime d’un viol collectif survenu cet été, et Cécile Chevrier qui déplore la loi du silence qui a entouré ce drame, ont toutes deux choisi la tribune des pages du lecteur du journal Le Radar pour exprimer leurs doléances.
Myriam Turbide, intervenante psycho-sociale du CALACS, dit qu’il n’est pas facile de parler dans un petit milieu où tout le monde se connaît :
Pour sa part, la Sûreté du Québec se défend bien d’encourager la loi du silence en ne réagissant pas publiquement aux crimes sexuels qui sont portés à son attention.Le sergent Claude Doiron explique que les enquêtes des policiers sont de nature strictement confidentielles :
Selon Myriam Turbide, une vingtaine de victimes de viol par année sollicitent les services du CALACS des Îles.Or, Claude Doiron souligne que tous les cas ne sont pas systématiquement signalés aux policiers.