Hélène Fauteux

CAMI veut susciter une mobilisation pour les phares

La communauté anglophone de l’archipel se désole du processus de mise en vente des phares de l’île Brion et de l’Île d’Entrée.

Ni la municipalité de Grosse-Île, ni le CAMI- le comité pour les anglophones madelinots- n’a les moyens financiers de s’en porter acquéreur.

Par courriel, la directrice du CAMI, Helena Burke, nous dit avoir récemment répandu l’information sur le processus de vente, initié par Pêches et Océans Canada en 2010, afin de susciter une mobilisation de sa communauté pour la préservation de ces phares.

Ils revêtent, souligne-t-elle, un caractère patrimonial significatif pour les anglophones du territoire.

Pour l’heure, seul un groupe de résidents de Havre-aux-Maisons manifeste un intérêt pour le phare de l’île Brion.

Un de ses porte-parole explique vouloir en assurer l’entretien, pour éviter qu’il ne tombe en décrépitude.

Précisons que Pêches et Océans est toujours propriétaire de cinq phares aux Îles, dont celui du Rocher aux Oiseaux, qui est encore opérationnel et n’est donc pas à vendre.

Au nombre des infrastructures excédentaires, celui du Cap Alright à la Pointe-Basse sera bientôt vendu à la compagnie Phare d’Attache, de la productrice et animatrice Julie Snyder.

Le ministère n’a encore reçu aucune offre sérieuse pour les trois autres phares, de l’île Brion, de l’Île d’Entrée et du Cap Hérissé, à l’Étang-du-Nord.