Changements à la résidence Sérénité
Le problème d’unilinguisme anglophone du personnel de la Résidence Sérénité de Grosse-Île, où habitent une majorité de francophones, apparaît accessoire face aux changements organisationnels qui la guettent.Ces changements s’inscrivent dans le cadre du plan de lutte au déficit du Centre de santé et de services sociaux des Îles.
D’une part, l’établissement devra composer avec une coupure budgétaire, à compter du premier avril.
Le problème, c’est que l’Agence régionale de la santé ne lui reconnaît plus le statut de projet-pilote novateur obtenu en 2009.
La directrice intérimaire des programmes pour personnes en perte d’autonomie liée au vieillissement, Gisèle Painchaud, précise que ce statut lui procurait un soutien fixe de 220 mille dollars par année:
De plus, le nombre de lits de cette résidence, jusqu’ici multi-clientèle, sera revu.C’est qu’elle compte au nombre des quatre résidences de l’organisme sans but lucratif Foyer du Lien, où le réseau de la santé achète des places d’hébergement de type familial et intermédiaire.
Ainsi, tandis que les cas les plus lourds ne devraient plus être admis à Grosse-Île, l’agence ne tolèrera plus le dépassement du nombre de places allouées au réseau de l’archipel:
On compte actuellement trois lits de trop en ressource familiale, dans les Foyers du Lien du territoire, tandis qu’il y a encore une disponibilité de deux places de type intermédiaire.Le plan de redéploiement sera présenté d’ici le premier avril.
Il visera notamment à assurer le maintien à domicile des personnes dont les besoins sont les moindres, de souligner Mme Painchaud.
