La CNESST relève deux causes à la tragédie du Simdan

La rambarde des navires semi-hauturiers devrait être d’au moins 30 à 48 pouces de haut, pour prévenir les chutes par-dessus bord.
C’est ce que recommande la CNESST, dans son rapport d’enquête sur le décès d’un aide-pêcheur gaspésien, l’automne dernier, passé par-dessus bord du Simdan, au moment d’en attacher un des stabilisateurs.
L’expert en pêcheries, Michel Castonguay, explique que l’homme aurait dû, à tout le moins, porter un harnais, hors de l’enceinte protégée par les garde-corps du bateau:
De plus, l’expert de la CNESST constate que le Simdan n’était pas adéquatement équipé pour récupérer un homme à la mer incapable de se soutenir.
Transports Canada exige pourtant un tel dispositif à bord des navires semi-hauturiers depuis le mois de juillet dernier :
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail profite de la réunion annuelle du Comité permanent sur la sécurité des bateaux de pêche, qui s’ouvre aujourd’hui à Rimouski, pour rendre public son rapport d’enquête et ses recommandations suite à la tragédie du Simdan.