Hélène Fauteux

Coalition autochtone pour protéger le Golfe

Trois nations autochtones forment une coalition pour protéger le Golfe Saint-Laurent contre les risques liés au développement de l’industrie des hydrocarbures.

Il s’agit des Nations Innu, Malécite et Mi’gmaq qui ont signé un protocole afin de parler d’une même voix auprès des gouvernements fédéral et provinciaux.

Elles soulignent l’importance de prioriser la protection des eaux et de promouvoir le développement durable des communautés côtières autochtones du Québec, de l’Île du Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve et de Nouvelle-Écosse.

Par voie de communiqué, les chefs des Nations Innu, Malécite et Mi’gmaq font valoir qu’ils ont des droits et des titres, issus de traités, sur l’utilisation et l’occupation des eaux du Saint-Laurent.

En respect de ces droits, les gouvernements fédéral et provinciaux ont donc l’obligation de les consulter et de les accommoder avant d’autoriser tout projet d’exploration pétrolière et gazière en mer.

Selon les chefs autochtones, un désastre environnemental dans le golfe pourrait avoir des répercussions dévastatrices sur les poissons, les plantes médicinales, la nourriture et les animaux qui font partie de leurs activités de subsistance.