Hélène Fauteux

Consensus au sein de l’industrie du homard

Les membres du Conseil canadien du homard s’entendent sur la nécessité d’adopter un système de qualité standard afin de rehausser la valeur du produit sur les marchés.

Ils conviennent aussi de développer un programme d’image de marque pour en faire la promotion à l’étranger.

Le directeur-exécutif de l’organisme de concertation, Geoff Irvine, explique que les critères de qualité du homard seront fondés sur son stade de mue et son rendement en chair:

D’autre part, l’image de marque du homard canadien reposera sur l’environnement impeccable dans lequel il est pêché, sur les politiques nationales de sécurité alimentaire, et sur la longue histoire de son industrie alimentée par des flottilles indépendantes.

M. Irvine précise que c’est surtout le système vérifiable de qualité qu’on mettra en place, qui servira de pilier à cette promotion:

Geoff Irvine précise que l’industrie du homard est la seule au Canada à ne pas disposer d’un système vérifiable de qualité, au bénéfice des consommateurs.

Concrètement, pour les produits vivants, il devrait se traduire par la mise en marché limitée aux seuls crustacés à carapace dure et bien en chair.

Tout le homard à carapace molle et à plus faible rendement serait voué à la transformation.