Conversion de la centrale thermique: les élus précisent leurs attentes

À la veille du lancement de l’appel d’offres d’Hydro-Québec pour trouver une solution de remplacement à la centrale thermique, la Communauté maritime précise ses attentes.
Les élus veulent, d’une part, que les énergies renouvelables fassent partie intégrante du projet de conversion.
Le maire, Jonathan Lapierre, précise qu’on a d’ailleurs mandaté la Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie et des Îles pour qu’elle investisse, le cas échéant, dans ce virage énergétique :
D’autre part, les élus demandent à Hydro-Québec de mesurer l’impact économique de ses installations actuelles dans l’archipel, pour qu’on puisse se prononcer en connaissance de cause sur la recevabilité des propositions de remplacement.
La Communauté maritime fait de la préservation, voire même de la bonification de ces retombées économiques et sociales, une condition sine qua non à cette recevabilité :
Selon Jonathan Lapierre, c’est au courant du mois de mars qu’Hydro-Québec lancera son appel d’offres international, pour trouver des alternatives au mazout, qui soient à la fois écologiques, économiques et fiables.
La société d’État planifie faire l’annonce de la technologie retenue au cours de l’été 2019, de sorte à ce qu’on convertisse la production d’électricité de la centrale thermique pour, au plus tard, 2023.