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COVID-19: Augmentation des besoins de main d’oeuvre indépendante au CISSS des Îles

Les mesures de prévention de contagion à la Covid-19 dans l’organisation du travail au CISSS des Îles oblige un recours plus important que d’habitude à de la main d’œuvre indépendante provenant de l’extérieur de l’archipel.

L’établissement fait appel à cette main d’œuvre depuis plusieurs années maintenant, initialement pour des remplacements d’infirmières en vacances d’été.

Cependant, depuis deux ans, on a aussi recours à des inhalothérapeutes, des pharmaciens et des préposés aux bénéficiaires, principalement en raison du défi du recrutement en milieu insulaire et des récents départs à la retraite.

Si bien qu’aujourd’hui, il n’est pas rare de compter une vingtaine d’employés indépendants par semaine dans différents corps de métiers, voire même d’avantage en ces temps d’état d’urgence sanitaire :

La directrice des soins infirmiers au CISSS des Îles, Johanne Cantin, rappelle que le CISSS est toujours à la recherche d’employés, et invite la population à postuler pour différents postes en soins à la personne, ajustés aux compétences acquises et complétées par des formations à l’interne :

Elle précise qu’aux Îles, il n’est pas nécessaire d’avoir recours aux médecins spécialistes, ni aux aidants naturels, tels que récemment permis par le ministère de la Santé pour aider en CHSLD ou en Résidence pour aînés.

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La directrice des soins infirmiers au CISSS des Îles, Johanne Cantin

Mme Cantin explique que la situation locale ne répond pas aux critères établis qui permettent aux proches aidants de briser l’isolement obligatoire :

De plus, Mme Cantin adresse des allégations de non-respect du protocole d’isolement pour des préposés aux bénéficiaires provenant de grands centres et qui travailleraient immédiatement avec des clientèles vulnérables.

Elle souligne que ces professionnels de la Santé font l’objet d’une évaluation avant de partir pour les Îles, et qu’il s’agit toujours d’une gestion de risques et de balance des inconvénients.

Elle souligne enfin qu’un risque minime de contagion ne peut pas systématiquement entraîner une rupture de services.

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