COVID-19: La CTMA clarifie les conditions pour le transport maritime aux Îles en temps de pandémie
La CTMA clarifie la distinction des cas d’exception pour les déplacements interrégionaux intra-Québec, gérés par la Santé publique, et les conditions de l’entente inter provinciale avec les provinces maritimes pour sa traverse passagers, qui se trouve, elle, sous l’égide du ministère des Transports et de celui de la Sécurité publique.
Le directeur-général de la CTMA, Emmanuel Aucoin, précise que seuls les patients dont la condition les empêchent de prendre l’avion, et munis d’une autorisation médicale, obtiendront un droit de passage à bord du Vacancier et à travers l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick.
Outre les cas médicaux et les travailleurs de secteurs prioritaires, comme les camionneurs qui livrent la marchandise essentielle ou de la main d’œuvre spécialisée absolument nécessaire au fonctionnement d’un service essentiel aux Îles, personne ne recevra l’autorisation requise provenant de la Sécurité civile, qui est responsable de l’application de l’entente inter provinciale :
En cas de déménagements, les citoyens sont encouragés à placer leurs effets à bord du Voyageur II, à Montréal, et à se rendre aux Îles par avion à bord de Pascan Aviation, ou encore à faire affaires avec une compagnie de déménagement qui pourra, elle, emprunter le traversier pour transporter leurs biens.
Les Madelinots habitant sur le continent, et qui désirent rentrer dans leur maison aux Îles cet été, ne pourront pas utiliser le traversier tant que l’arrêté du ministère des Transports et de la Sécurité civile, qui est conditionnel à l’entente entre les autres provinces, ne sera pas levé. Cette permission se fera indépendamment de l’arrêté ministériel de la Santé publique qui porte, lui, sur le contrôle de la circulation entre les régions du Québec et qui laisse le passage sur la preuve d’une résidence dans la région de destination.
Nouvelles restrictions fédérales
D’autre part, une directive de Transports Canada, diffusée dimanche, interdit jusqu’au 30 juin les voyages maritimes non essentiels au pays, incluant les croisières.
Les traversiers de 12 passagers et plus qui doivent circuler, devront le faire avec un maximum de 50% de leur capacité d’accueil selon le bulletin fédéral, qui suggère de laisser les voyageurs dans leur voiture pour de courtes traverses:
Pour l’instant, explique le directeur général de la CTMA, c’est l’arrêté ministériel du Québec qui s’applique en vertu de l’entente avec l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, dont la durée est indéterminée.
Advenant une levée de l’interdiction d’embarquer avant le 30 juin par Québec, le traversier de la CTMA embarquerait alors un maximum de 50% de sa capacité, soit près de 350 personnes par voyage, en attendant de faire approuver des mesures sanitaires et de distanciation sociale à bord par l’Agence canadienne de la Santé, pour ensuite permettre d’accueillir les voyageurs à pleine capacité, si la restriction fédérale devait s’étendre en juillet :
Entre temps, la CTMA suspend la prise de réservations jusqu’au 1er juillet.
Les réservations déjà enregistrées d’ici là seront annulées au fur et à mesure avec un remboursement du dépôt de 50 dollars, tant que l’interdiction de prendre des passagers ne sera pas levée par le ministère québécois des Transports ou par celui de la Sécurité publique :
Pour l’instant, les nouvelles restrictions fédérales forcent l’annulation des trois premières croisières CTMA de la saison, en plus de limiter le traversier Ivan Quinn, qui opère la liaison entre Cap-aux-Meules et l’Île-d’Entrée, à la moitié de sa capacité en terme de passagers.
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