Déchet de valeur
Des chimistes d’universités québécoises s’intéressent à la richesse en collagène du byssus de la moule.
Ces filaments, qui permettent à la moule de s’attacher solidement au substrat, pourraient être utilisés pour la production éventuelle de biomatériau.
Il serait un composé de haute valeur plutôt qu’un déchet.
Selon le journal La Dépêche, on élimine plus de 200 tonnes de byssus par année au Canada, lors de l’opération de dégrappage des moules commerciales.
Au cours de la dernière année, les chercheurs ont réussi à développer une méthode pour fabriquer des films de byssus à partie d’une solution de fibres, biocompatible avec les tissus humains.
Il pourrait servir à fabriquer des fils de suture, des tendons artificiels et des supports pour la régénération de tissus.
Sa fabrication artificielle serait pour le moment impossible vu la complexité de sa structure moléculaire.
Ce qui avantage le développement du marché de ce déchet aquacole.
