Déploiement d’internet haute vitesse: Un constat désolant selon le RICEIM et ses partenaires locaux
Le RICEIM, la Communauté maritime, la Chambre de commerce et le député des Îles tenaient points de presse jeudi pour rappeler le distributeur DéryTélécom et le gouvernement du Québec, à leur devoir de transparence dans le dossier du déploiement internet haute vitesse dans l’archipel.
Pour le président du RICEIM, Claude Cyr, le ministère de l’Économie et de l’Innovation tarde à respecter son engagement de 2018, celui de permettre à son organisme de réduire le coût de la bande passante, et incidemment les tarifs, au moyen de subvention étant donné les frais de gestion élevés des câbles sous-marins de fibre optique.
Tout en restant discret sur les dispositions contractuelles, le RICEIM annonce néanmoins une restructuration de l’exploitation légale des câbles pour en donner l’accès à DéryTélécom, sur demande du gouvernement :
De son côté, le maire Jonathan Lapierre précise que le problème réside dans l’opacité des termes entre le gouvernement et le fournisseur de service qu’il a retenu, et demande à Dérytélécom un bilan des étapes réalisées, un échéancier clair du déploiement et les détails tarifaires d’ici le 30 octobre :
En conférence de presse à l’Assemblée nationale, à Québec, le député Joël Arseneau a joint sa voix aux intervenants locaux, en exhortant le gouvernement à s’assurer du caractère évolutif de la technologie retenue :
La Chambre de commerce ajoute que le développement économique local exige un accès à l’autoroute numérique équivalent à celui du continent.
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