Des hydroliennes aux Îles?
Un nouveau consortium, Sabella Énergie, vise la production d’électricité avec des hydroliennes dans le fleuve et le golfe Saint-Laurent, c’est-à-dire avec des turbines qui tournent sous l’eau.
Ce consortium, formé de l’entreprise française Sabella SAS, de même que des québécoises SPG Hydro International et Envitech Énergie, prévoit en installer un prototype dans le secteur de Montréal dès l’été prochain.
Et, bien qu’encore en phase de développement, Sabella Énergie planifie entrer en phase de production commerciale d’électricité dès 2013-2014.
Son objectif est d’utiliser l’eau qui coule des rivières des région reculées de la planète pour faire tourner ses hydroliennes, de préciser le président de SPG Hydro International, Yves Richer.
Il compare cette machine à une éolienne déposée au fond de l’eau:
En fait, c’est la française Sabella SAS qui a mis au point un prototype d’hydrolienne, testé au large de la Bretagne, et qui fonctionne avec l’énergie des marées.Ainsi, tandis qu’on est maintenant à adapter l’engin pour qu’il fonctionne en milieu fluvial, M. Richer vise aussi sa commercialisation en milieu marin, comme aux Îles-de-la-Madeleine, d’ici deux ans:
Pour l’instant, l’hydrolienne est une technologie qui coûte trois fois plus cher que l’éolien.Yves Richer croit toutefois qu’en s’en appropriant le savoir-faire, le Québec gagnera là où il a manqué le bateau, dit-il, avec l’énergie du vent.
