Deux offres pour Cap sur Mer
Seulement deux des trois entreprises intéressées par les actifs de Cap sur Mer ont effectivement déposé une offre, en date du 21 février.
Il s’agit de E Gagnon et Fils de Sainte-Thérèse de Gaspé et de LA Trading de Caraquet, au Nouveau-Brunswick.
C’est le conseil d’administration de Cap sur Mer qui recommandera à ses actionnaires laquelle des deux retenir.
Selon son président, Jacques Desrosiers, il manque toutefois des éléments dans chacune des offres pour se prononcer dès maintenant en faveur de l’une ou de l’autre.
Il précise que les propositions sur la table visent l’achat des actifs de Cap sur Mer.
Elles excluent les actions et la dette de l’entreprise, qui continuerait d’exister comme une coquille vide, après la vente des usines de Grande-Entrée et de Gros Cap.
Sa dette s’élève à plus de 20 millions de dollars.
M. Desrosiers précise que c’est le gouvernement du Québec qui aura le dernier mot sur la vente des actifs à E Gagnon ou LA Trading, d’ici le 15 mars.
Il est le principal créancier de Cap sur Mer parce que c’est lui qui a cautionné à 100 pour cent la marge de crédit de cinq millions de dollars que lui a consentie la Banque Nationale.
Jacques Chevarie, un groupe de 17 pêcheurs, le Fonds de solidarité de la FTQ et son fonds régional de la Gaspésie et des Îles en sont les actionnaires.