Hélène Fauteux

Discussion sur les enjeux de l’érosion côtière

À l’occasion de son assemblée générale annuelle hier soir, le comité ZIP des Îles a accueilli deux conférenciers spécialisés en érosion côtière sous l’effet des changements climatiques.

Ils notent que la température moyenne du Canada a augmenté d’une moyenne de trois virgule deux degrés Celcius en hiver, depuis 1965, ce qui augmente la fréquence et l’intensité des tempêtes dévastatrices pour les berges, à cause du réchauffement de l’eau.

Réal Daigle, qui est météorologue de formation, a contribué à développer le LIDAR, un outil de relevés cartographiques aériens qui sert à prévoir les zones d’érosion et d’inondation:

Docteur en sociologie spécialisé en environnement, rattaché à l’Université de Moncton, Omer Chouinard, étudie pour sa part les impacts des changements climatiques sur les communautés côtières.

Il prône la concertation entre les scientifiques, les citoyens et les décideurs locaux, afin de favoriser l’adoption de politiques d’adaptation:

Mentionnons que M. Chouinard collabore avec la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski, à titre de membre de l’ARUC, l’Alliance de recherche universités-communautés.

L’UQAR, qui utilise elle-aussi le LIDAR pour prévoir le recul des berges de l’archipel doit bientôt rendre publique une cartographie à cet effet.

La Municipalité des Îles s’en servira pour élargir les zones non-constructibles en bord de mer.