Douche froide à Boston
Les acheteurs de homard du Québec ont eu une douche froide au salon international de Boston, du 20 au 22 mars.
Ils y ont appris que les volumes de homard vivant en inventaire, en Nouvelle-Écosse, sont actuellement de trois millions de livres plus élevés qu’à pareille date l’an dernier.
C’est donc dire que les prix de 20 à 25 pour cent plus élevés payés à quai aux pêcheurs néo-écossais, cet hiver, ne reflétaient pas nécessairement une plus forte demande pour le produit, d’analyser Jean-Paul Gagné, directeur-général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche:
M. Gagné dit craindre un dumping du homard néo-écossais sur le marché québécois, à l’ouverture des saisons de pêche de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.Il dit espérer un engagement de la part des grandes chaînes d’alimentation à refuser un tel envahissement de produit, à un prix inférieur à celui établi par l’industrie:
Le Conseil pour la commercialisation des produits marins du Québec, sur lequel siègent l’AQIP et les bannières Métro, Sobeys-IGA et Provigo-Loblaws, doit se réunir à la mi-avril.