Drague N-Viro: Performante à l’égard de la protection des fonds marins mais une rentabilité incertaine
Merinov a complété son projet de recherche qui comparait les performances de la drague à pétoncle expérimentale N-Viro et celles de la drague conventionnelle de type Digby, actuellement utilisée par la flottille des Îles.
Selon le rapport de projet publié la semaine dernière, l’effort de pêche est sensiblement le même, avec des captures moyennes oscillant entre 48 et 53 livres par traits pour les deux modèles.
Toutefois, c’est sur l’impact environnemental et sur le fond marin que la drague N-Viro se distingue, en remontant deux fois moins de roches que la drague Digby, selon la chargée de projet chez Merinov, Lise Chevarie :
Mme Chevarie annonce une deuxième phase de tests concentrée sur l’économie de carburant engendrée par la drague N-Viro, puisque jusqu’ici, un des deux bateaux utilisés dans l’étude affiche une économie de 20% alors que le deuxième n’observe aucune différence.
Des pêcheurs sortiront finir leurs jours de pêche après la saison du homard afin de bonifier la cueillette de données :
Avec un coût d’achat d’environ 30 mille dollars pour la drague N-Viro et de 10 mille dollars pour la Digby, en plus des ajustements mineurs à apporter aux bateaux pour l’installation, il reviendra aux pêcheurs de calculer les risques et les bénéfices d’une transition d’équipement.
Compte tenu également du processus d’approbation réglementaire du ministère de Pêches et Océans et du MAPAQ, qui ont contribué financièrement à l’acquisition de la drague et au projet de recherche à même le Fonds fédéral provincial des pêches, Mme Chevarie ne s’attend pas à voir une transition généralisée à court terme.
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