Électrosmog: les Madelinots ont raison de s’inquiéter, dit un chercheur
Les Madelinots ont raison de s’inquiéter des effets nocifs des radiations qu’émettra l’antenne relais que Bell Mobilité souhaite ériger à la Pointe-Basse.
C’est, du moins, ce qu’affirme le physicien Paul Héroux, professeur- chercheur à la Faculté de Médecine de l’Université McGill, spécialisé en toxicologie et effets sanitaires des ondes électromagnétiques.
Qu’elles soient émettrices ou répétitrices, toutes les antennes de télécommunication sont source d’irradiations qui ont un impact sur les systèmes vivants, dit-il :
De son côté, Bell Mobilité assure que toutes ses antennes respectent le Code de sécurité 6 de Santé Canada, sur les limites de l’exposition aux radiofréquences.
Le problème, selon M. Héroux, c’est que cette norme n’a pas été mise à jour depuis son adoption dans les années 1960, malgré l’évolution des connaissances sur le sujet :
Quant à l’effet négatif des ondes électromagnétiques sur les abeilles, que craint l’apiculteur Jules Arseneau de Miel en Mer, il est largement documenté de par le monde.
La chercheure Magda Havas, de l’Université de Trent en Ontario, a notamment démontré que l’électrosmog réduit leur productivité et les pousse à abandonner leur ruche.
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