Hélène Fauteux

En préparation du BAPE

L’eau souterraine des Îles-de-la-Madeleine, seule source d’eau potable pour les Madelinots, a été classée irremplaçable par le ministère de l’Environnement du Québec.

C’est ce que souligne d’entrée de jeu l’Université du Québec à Rimouski, dans son rapport sur la vulnérabilité des nappes phréatiques de l’archipel en lien avec les visées d’exploration et d’exploitation gazière.

Ce portrait sert de base aux consultations publiques du BAPE qui débuteront mardi prochain, à Lavernière.

Il en ressort que les nappes phréatiques du territoire sont exposées à deux types de vulnérabilité.

Il y a les pressions naturelles, comme les changements climatiques, et les pressions anthropiques, c’est à dire liées aux activités humaines.

À ce chapitre, l’exploration et l’exploitation gazière peuvent affecter la quantité d’eau disponible et sa qualité, de souligner le professeur Gwenaëlle Chaillou, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en géochimie des hydrogéosystèmes côtiers:

Cela dit, est-ce qu’il est possible de concilier la préservation de la qualité et de la quantité des nappes phréatiques des Îles avec le développement de la filière gazière?

À cette question, Gwenaëlle Chaillou répond que c’est au Bureau d’audiences publiques en environnement qu’il appartient maintenant de le déterminer:

Les audiences publiques du BAPE débuteront le 14 mai avec le volet information, sur l’impact des forages d’exploration et d’exploitation gazière sur les aquifères du territoire.

Elles reprendront avec le volet commentaires du public, le 18 juin.