Hélène Fauteux

Enquête du BST: Jour 3

Il y a bel et bien un GPS dans le tableau de bord du bimoteur Mitsubishi qui est entré en collision avec une colline, à Havre-aux-Maison, mardi.

L’appareil sera confié à une entreprise spécialisée pour en extraire les données de communication dans le cockpit et la position de l’appareil pendant son vol, essentielles pour comprendre la tragédie qui a fait sept victimes.

Cependant, l’enquêteur principal du Bureau de la sécurité dans les transports, André Turenne, prévient qu’au contraire d’une boîte noire, un GPS n’est pas conçu pour subir un choc :

Le découpage des pièces de l’épave, en vue de leur transport vers le laboratoire du BST à Ottawa, débutera dès que les conditions météorologiques seront propices, afin d’éviter une contamination de l’environnement.

Deux enquêteurs américains, du National Transportation Safety Board et du Federal Aviation Administrations, assisteront à l’opération d’une durée de deux ou trois jours, puisque l’avion est immatriculé aux États-Unis :

L’enquête du BST comportera une révision des procédures réglementaires qui encadrent les approches et atterrissages.

André Turenne admet qu’il pourrait recommander des améliorations aux infrastructures aéroportuaires des Îles, pour en améliorer la sécurité.

À défaut de tour de contrôle dans l’archipel, c’est celle de Moncton qui a autorisé le bimoteur, transportant Jean Lapierre et quatre membres de sa famille, à atterrir.