État inégal des populations de morue
L’état du stock de morue des côtes de la Nouvelle-Écosse et de la Nouvelle-Angleterre est bien différent de celui de Terre-Neuve.
Selon le rapport 2014 d’évaluation du stock frontalier, qui vient d’être rendu public par le Northeast Fisheries Science Centre de Woods Hole, au Massachussetts, la biomasse de morue et de poissons plats est passée de 140 à 40 tonnes métriques depuis 1994.
Plus au nord, au large des côtes de Terre-Neuve et du Labrador, la population de morue a connu une croissance spectaculaire, passant de quelques dizaines de milliers de tonnes à plus de 200 mille tonnes en 10 ans.
En revanche, au cours des vingt dernières années, la biomasse combinée d’aiglefin, de sébaste, de merluche blanche et de colin a plus que quadruplé sur le Banc Georges et le Golfe du Maine.
Elle est passée de moins de 200 tonnes en 1994 à près de 900 tonnes en 2014.
Le quota canadien d’aiglefin a d’ailleurs été rehaussé de 250 pour cent, l’an dernier sur le plateau néo-écossais, pour s’établir à près de 16 mille 500 tonnes métriques.
En comparaison, le quota de morue a été coupé de moitié plus tôt cette année.
Le ministère des Pêches et des Océans n’y a autorisé des captures que de mille 600 tonnes, étalées sur deux ans.