Excavation sur La Grave: le point
L’équivalent de quatre voyages de camion rempli de terre potentiellement contaminée, provenant du site historique de La Grave, est entreposé à Cap-aux-Meules, dans un garage de location.
La Municipalité des Îles se charge d’en faire faire l’analyse, dans un laboratoire spécialisé, afin de déterminer s’il y a effectivement contamination.
C’est en creusant pour l’enfouissement des fils d’Hydro-Québec sur le site historique que le contracteur, Transelec Common, s’est rendu compte qu’une odeur d’hydrocarbure se dégage du sol.
Or, selon Hubert Poirier, directeur-général de la Municipalité des Îles, cela ne signifie pas nécessairement qu’il y ait pollution.
Il explique qu’on a déjà procédé à des analyses de sol à une centaine de mètres en amont, dans le cadre de travaux de pose d’égout en 1998, et que les résultats étaient négatifs.
On se rappellera que Transport Canada a décontaminé le site de son ancien quai situé sur La Grave, en 2007, où d’anciens réservoirs de la pétrolière Irving avaient laissé une importante pollution.
À l’époque, deux mille 300 tonnes de terre contaminée aux hydrocarbures polycycliques, à l’étain, au nickel et au chrome, à des concentrations supérieures aux normes permises, ont été excavées.