GAD Électronique est choqué

GAD Électronique qualifie de choquants, les commentaires du porte-parole gouvernemental, sur la rupture des communications d’urgence avec les radios-portables des ambulanciers madelinots.

Pour Clément Falardeau, de la Direction générale des réseaux de télécommunications du gouvernement du Québec, c’est une situation normale, étant donnés les obstacles physiques du territoire.

Or, André Bourgeois, co-propriétaire de GAD Électronique, fait remarquer que ces obstacles étaient déjà surmontés grâce aux infrastructures mises en place par son entreprise, il y a 20 ans, sur la Butte du Vent, à Grande-Entrée et à Havre-Aubert:

M. Bourgeois déplore que le gouvernement du Québec ait fait abstraction de l’expertise déjà en place dans l’archipel, lorsqu’il a étendu ici son Réseau national intégré de radio-communication, qu’on appelle le RENIR.

Non seulement GAD Électronique a-t-il ainsi perdu Ambulances des Îles comme client, mais en plus, le RENIR a choisi de se rattacher à une antenne gouvernementale de plus basse altitude que celle de la Butte du Vent:

Grâce au RENIR, les ambulanciers des Îles doivent pouvoir faire appel, en cas de besoin, à du renfort provenant des régions voisines; un non-sens pour l’archipel, de souligner André Bourgeois.

Québec refuse de préciser le coût de ses investissements.