Hélène Fauteux

Gaspé circonscrit le développement de l’industrie des hydrocarbures

Le gouvernement du Québec reconnaît la validité du règlement de la Ville de Gaspé ayant pour effet d’interdir les forages pétroliers sur son territoire.

La Ville, qui vise à protéger ses sources d’approvisionnement en eau potable, interdit l’injection de substances de forage dans un rayon de 10 kilomètres de ses puits.

Le ministère du Développement durable, de l’Environnnement, de la Faune et des Parcs reconnaît son autorité compétente sur la question.

Le règlement de Gaspé empêche le forage du puits Haldimand numéro quatre, de la compagnie Pétrolia, à 350 mètres de son puits d’eau potable desservant le centre-ville.

Le gisement recèlerait des réserves de sept virgule sept millions de barils de pétrole.

Les pétrolières injectent habituellement des dizaines de milliers de litres d’un mélange contenant de l’acide chlorydrique pour stimuler leurs puits.

Aucune étude n’a été menée, au Québec, sur les risques environnementaux de ce type d’injections.

La Conférence régionale des élus de la Gaspésie et des Îles est également en accord avec le règlement de la Ville de Gaspé, visant à définir un nouveau modèle de développement des hydrocarbures par principe de précaution.

La CRÉ demande d’ailleurs au gouvernement du Québec d’inclure l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures terrestres de la région à son évaluation environnementale stratégique sur les gaz de schiste.