Histoire de pêche…au thon!

Photo: Denis Éloquin

En date du 13 octobre, les 26 Madelinots détenteurs d’un permis de thon avaient capturé 25 poissons d’un poids moyen de 545 livres.

Le capitaine du Jean-Mathieu, Denis Éloquin, rapporte que son compagnon de pêche et lui-même ont reçu 13 et 15 dollars la livre, pour leurs prises respectives de 455 et de 585 livres.

Il précise que la valeur à quai du thon rouge varie non seulement en fonction de la condition de préservation du poisson, de sa couleur et de sa teneur en gras, mais aussi en fonction de l’abondance de l’offre du jour :

Ce sont surtout des acheteurs Japonais et Américains qui se trouvent sur les quais, à l’Île-du Prince-Édouard.

M. Éloquin raconte que les débarquements font l’objet d’encans silencieux :

Selon Denis Éloquin, chaque capture de thon est le fruit d’une à deux heures de combat; une pêcherie qu’il qualifie d’excitante.

Lui qui pêche assidûment l’espèce depuis une dizaine d’années, note d’ailleurs une augmentation de la ressource dans le Golfe.

Tandis qu’au début il n’était pas rare de revenir bredouille après une semaine sur l’eau, il dit que, depuis cinq ans, les poissons qui font des sauts en pourchassant leurs proies sont devenus un spectacle usuel.