Hélène Fauteux

Homard 2016: une saison atypique selon l’IML

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Une série de facteurs météorologiques, dont l’eau froide et le vent dominant du Nord qui a brouillé l’eau en début de saison, ont affecté la capturabilité du homard des Îles, ce printemps.

Le biologiste Benoît Bruneau de l’Institut Maurice Lamontage note aussi que la ressource avait moins faim parce qu’elle était déjà bien en chair, avec un indice de taux de protéine parfois supérieur à 10, contre un taux habituel de sept ou huit.

Le responsable du suivi scientifique du stock des Îles attribue ce phénomène à la température plus élevée que la normale après la mue de l’automne dernier :

Cela dit, bien qu’inférieures de plus du quart par rapport aux débarquements records de 2015, les prises 2016 sont de six à sept pour cent supérieures à la moyenne des 25 dernières années, de signaler M. Bruneau :

L’abondance des captures de la dernière semaine de pêche est un autre signe que la biomasse du stock de homard des Îles est forte, de constater Benoît Bruneau.

Les pêcheurs ont alors livré à quai 227 tonnes de crustacés.

C’est 13 pour cent de plus qu’à pareille date il y a deux ans; la saison 2014 se classant elle-même au-delà de la moyenne des huit dernières années.