Analyse de nouveaux relevés pré-saison du homard

Le homard des Îles est entré dans sa phase physiologique active, cette semaine, avec des températures variant entre un virgule huit et deux degrés Celsius à 20 mètres de profondeur.
C’est ce que rapporte le biologiste Jean-François Laplante de Merinov, qui mène des travaux de recherche pour développer un outil d’aide à la décision pour fixer la date d’ouverture de la pêcherie.
Il dit que la semaine dernière, ses échantillons du côté nord de l’archipel étaient encore tout engourdis :
M. Laplante note aussi que 60 pour cent de ses relevés pré-saison ont un taux standard de protéines sanguines à pareille date et une carapace craquante, alors que 40 pour cent apparaissent déjà bien en chair.
Le taux de protéine des crustacés, qui varie selon le stade de la mue, est un bon indice de la capturabilité de la ressource :
Merinov mène ses travaux en collaboration avec l’Université du Québec à Rimouski, pour le compte du Rassemblement des pêcheurs et des pêcheuses des côtes des Îles.
Jean-François Laplante espère un financement récurrent pour les années à venir, afin de constituer une nouvelle banque de données statistiquement valables.