Homards captifs des sites aquacoles?

Les homards présents sur les sites aquacoles sont quand même disponibles à la pêche.

C’est ce qui ressort des données préliminaires d’une recherche menée par le chercheur Chris McKindsey de l’Institut Maurice Lamontagne, suite à une inquiétude manifestée par les pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ses travaux l’ont également conduit aux Îles-de-la-Madeleine, l’an dernier, où des crustacés prélevés sur le site d’élevage de La Moule du Large ont été munis d’un émetteur de bruit, capté par des récepteurs répartis sur le fond marin, à l’intérieur et à l’extérieur du parc aquacole de la baie de Plaisance:

Ces travaux, pour mieux comprendre le comportement du homard à l’intérieur des parcs aquacoles, ont été menés sur une aire de 10 kilomètres carrés, aux Îles.

Chris McKindsey avait disposé une trentaine de récepteur de bruit, à l’intérieur et à l’extérieur du site de la baie de Plaisance :

C’est une étudiante à la maîtrise de l’Université du Québec à Rimouski, Émilie Simard, qui est à rédiger les conclusions de l’étude sur la mobilité du homard présent dans les parcs aquacoles.

Son rapport est attendu avant Noël.