Hélène Fauteux

Hydro-Québec ne dit pas tout

Selon Hydro-Québec, il n’y a pas de compteurs numériques de nouvelle génération aux Îles.

Il y a tout de même, depuis 2005, des compteurs numériques pouvant être lus à distance en sol madelinot: les compteurs de la compagnie ITRON.

Et ces compteurs numériques ITRON émettent la même fréquence d’ondes électromagnétiques, d’environ 910 megahertz, qu’ils soient de première ou de nouvelle génération.

C’est ce qu’affirme l’écologiste Jean Hudon, co-fondateur de la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique.

La différence entre ces compteurs, qu’utilise Hydro-Québec pour le suivi de la consommation domestique d’électricité, c’est que le premier est limité à une lecture à distance par un releveur circulant dans le voisinage, tandis que le nouveau relaie l’information directement par un système de télécommunications sans fil:

Inquiets de l’impact de ces radiations électromagnétiques sur la santé des gens, la coalition réclame, par voie de pétition sur le site de l’Assemblée nationale, un moratoire sur l’installation des compteurs dits intelligents d’Hydro-Québec.

Jean Hudon appelle aussi à une commission du Bureau d’audience publique en environnement, plutôt qu’une décision de la Régie de l’Énergie.

C’est la Régie de l’Énergie qui doit décider si elle approuve l’investissement d’un milliard de dollars que projète la Société d’État d’ici 2017, pour remplacer tous ses compteurs par des appareils numériques de nouvelle génération :

La Coalition réclame aussi le remplacement des compteurs contestés par des compteurs passifs, à quiconque en fait le demande.