Hypothèses contradictoires sur les méduses
Photo: operation-meduse.org
Selon une étude australienne publiée dans la revue Scientific Reports, les populations de méduses diminuent avec le réchauffement de l’eau.
D’autres observent plutôt que ces animaux prolifèrent massivement en eau chaude, comme en mer du Japon.
Le chercheur scientifique Stéphane Plourde, de l’Institut Maurice Lamontagne, explique cette contradiction du fait qu’il existe plusieurs espèces de méduses appartenant à la famille des planctons :
Les méduses dérivent au gré des vents et des courants et se nourrissent de zooplanctons et des larves de poissons et de crustacés qui se trouvent dans la colonne d’eau.Mais, selon M. Plourde, le scénario catastrophe d’un envahissement des océans par ces carnivores est remis en question par la communauté scientifique :
Dans le Golfe Saint-Laurent, Stéphane Plourde assure que les méduses ne donnent aucun signal d’une augmentation de la fréquence de bloom, c’est-à-dire du phénomène de multiplication massive.Cela dit, le chercheur de l’IML note qu’il y a une demande pour cette espèce marine en Asie, où on en fait tant la récolte que l’élevage.