Hélène Fauteux

Il y aurait matière à poursuite

Le dossier du déversement de l’oléoduc d’Hydro-Québec dans le port de Cap-aux-Meules est maintenant entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales.

C’est le ministère de l’Environnement qui l’y a transféré le 8 octobre, après avoir conclu son enquête sur la responsabilité de la Société d’État dans cette affaire.

Le directeur du Centre de contrôle environnemental, Jules Boulanger, ne veut toutefois pas commenter les allégations selons lesquelles Hydro-Québec savait que son oléoduc présentait une faiblesse :

Le bris de l’oléoduc d’Hydro-Québec, en septembre 2014, a provoqué un déversement de 100 mille litres de diésel, dont une partie s’est écoulée à la mer.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales doit maintenant déterminer si les éléments de preuve sont suffisants pour engager des poursuites judiciaires.