Hélène Fauteux

Inquiétude chez les travailleurs de l’usine de Gros Cap

Les travailleurs de Cap sur Mer s’inquiètent de l’inactivité à l’usine de Gros Cap.

Chantal Arseneau, une résidente de Havre-Aubert à son emploi depuis trois ans, explique qu’on leur avait pourtant promis que tant le homard des Îles que celui d’importation y serait transformé.

Or, pour l’instant, les employés sont tenus dans l’ignorance la plus complète sur la date prévue de leur retour à l’usine:

Selon Mme Arseneau, en 2012, les employés de l’usine de Gros Cap ont travaillé en continu du début avril, à commencer avec les palourdes et les pétoncles, et ce, jusqu’au mois d’août.

Actuellement, ils sont au moins 200 travailleurs à souffrir d’insécurité:

Chez Cap sur Mer, on explique que le prix du homard en provenance des Maritimes est trop élevé, en ce moment, pour justifier son importation à des fins de transformation.

L’entreprise est en train de magasiner, nous dit-on à CFIM, dans l’objectif de rentabiliser ses opérations.