Inspection des aliments : la sécurité n’est pas compromise
Malgré la consigne du Conseil du Trésor de limiter les déplacements des fonctionnaires aux cas essentiels, rien n’est changé en ce qui concerne l’inspection des aliments.
C’est ce qu’affirme Johanne Mainville, conseillère en salubrité des aliments au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Elle répond ainsi aux inquiétudes, soulevées par le Parti Québécois, qui craint l’impact des restrictions imposées depuis novembre par le ministre Martin Coiteux, sur la sécurité des citoyens.
Ainsi, en matière d’inspection des aliments, le MAPAQ applique la méthode de gestion par le risque.Les établissements qui représentent un très faible risque ne sont visités qu’aux trois ans, d’expliquer Mme Mainville.
Elle affirme que le régime d’austérité du gouvernement Couillard n’y est pour rien :
Johanne Mainville assure que son inspecteur en poste dans l’archipel répond à toutes les plaintes des consommateurs, et que les établissements locaux ne représentent aucun danger tant qu’ils sont ouverts au public.Le MAPAQ a la responsabilité de l’inspection des aliments des magasins de détail, des restaurants et des petites usines de transformation de la viande, comme celle de l’abattoir régional.
Les usines de transformation du poisson relèvent de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
