Internet haute vitesse: L’équité des tarifs passe par un soutien gouvernemental selon DÉRYtélécom
Les Madelinots paieraient 20 dollars de plus par mois pour leur forfait internet haute vitesse, comparativement aux autres clients de DÉRYtélécom du Québec, si rien n’est fait pour améliorer l’accès aux câbles sous-marins.
Le distributeur chargé de fournir le service dans l’archipel d’ici le 30 août 2020 en appelle au gouvernement afin qu’il tienne son engagement, pris lors de l’annonce de 2018, de subventionner le transport de bande passante plutôt que de compter sur une entente entre deux concurrents.
La directrice au marketing de DÉRYtélécom, Nathalie Gagnon, illustre l’impossibilité pour l’entreprise privée de subventionner elle-même les frais d’exploitation plus élevés qu’ailleurs, liés à l’infrastructure du COGIM, en spécifiant qu’une solution pour l’accès ferait disparaître le surplus tarifaire imposé aux Madelinots :
Devant l’achoppement des négociations avec Bell pour l’utilisation de leur lien de fibre optique dans le câble, l’entreprise a déjà proposé au RICEIM d’allumer son propre lien, en déboursant 600 mille dollars supplémentaires.
Selon le coordonnateur principal au développement des affaires chez DÉRYtélécom, Pierre Leblanc, le branchement à la fibre noire permettrait un meilleur contrôle de la bande passante évolutive, à un coût suffisamment raisonnable pour éliminer la tarification supplémentaire, mais commanderait des délais de 18 mois :
Pointé du doigt il y a deux semaines par les élus et les partenaires locaux pour un manque de transparence concernant les détails de l’évolution des travaux terrestres, DÉRYtélécom lançait mardi un site web détaillé, destiné à répondre aux interrogations du milieu.
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