Investissements insuffisants, selon l’ISMER
Un appel d’offre du ministère fédéral des pêches a pris fin au début du mois, pour approfondir les connaissances scientifiques sur les effets biologiques des contaminants sur les poissons et autres espèces aquatiques.
Le ministère, qui menait auparavant ses propres recherches en ce sens, fait désormais appel au milieu universitaire.
Or, selon Émilien Pelletier, professeur à l’Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski, les budgets alloués ne compensent pas la fermeture des laboratoires ministériels de sciences environnementales :
Quoi qu’il en soit, l’ISMER-UQAR a tout de même soumis une proposition pour étudier la problématique d’un déversement accidentel de pétrole brut en mer, durant l’hiver : C’est le Groupe national consultatif des contaminants, mis sur pied en janvier 2013, qui examinera les projets de recherche soumis dans le cadre de l’appel d’offre qui prenait fin le 3 juin.Le GNCC compte cinq membres basés dans les centres de recherche régionaux du ministère des Pêche et des Océans, dont l’Institut Maurice Lamontagne à Mont-Joli.