Hélène Fauteux

L’agence ne se formalise pas de l’unilinguisme

La Résidence Sérénité de Grosse-Île n’est pas tenue d’offrir des services bilingues.

C’est ce que fait savoir l’Agence régionale de la santé et des services sociaux.

Rachel Poirier-Lejeune de Grande-Entrée s’inquiète néanmoins pour la sécurité de deux de ses parents qui y logent: sa mère de 82 ans en fauteuil roulant, et un de ses oncles en phase terminale.

Elle croit que l’unilinguisme, du personnel anglophone de la résidence, affecte la qualité des soins et des services qui leur sont dispensés:

Cinq des sept personnes âgées qui logent actuellement à la Résidence Sérénité sont francophones.

L’établissement, qui reçoit un financement de l’État proportionnel à sa clientèle, compte quatre employés anglophones.

À l’Agence régionale, on précise que les gens sont libres d’y rester ou de quitter.

Il s’agit d’un choix individuel.