L’AQIP fait de la désinformation, selon Me Régnier
Les pêcheurs de homard n’ont pas à signer de consentement concernant les frais de gestion des étiquettes de traçabilité et d’écocertification.
C’est ce qu’affirme l’avocat de l’Office des pêcheurs de homard, Claude Régnier, qui reproche à l’Association québécoise de l’industrie de la pêche de faire de la désinformation sur la question.
Selon Me Régnier, il est faux de prétendre, comme le fait le directeur-général de l’AQIP Jean-Paul Gagné, que le coût des identifiants est prélevé sur le salaire des pêcheurs :
Précisons que cette année, la gestion des étiquettes aux logos d’Aliments du Québec et du Marine Stewardship Council coûte l’équivalent de deux cents et demi par livre de homard débarqué, contre sept cents l’an dernier.C’est parce que les étiquettes n’iront plus sur la totalité des captures, comme en 2014, mais seulement sur celles destinées au marché québécois du vivant, soit le quart des débarquements.
Les différentes interprétations que font les acheteurs et les pêcheurs de la gestion du programme seront soumises à l’arbitrage de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec le 20 mai.