Hélène Fauteux

L’AQIP prudente mais pas alarmiste

L’Association québécoise de l’industrie de la pêche demande une nouvelle prolongation de la consultation sur le projet de modernisation de la gestion des pêches.

Le ministre des Pêches et des Océans, Keith Ashfield, a déjà annoncé un délai jusqu’au 14 mars.

Or, le directeur-général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, explique manquer de temps entre la tenue de son congrès annuel en janvier, un arbitrage de plan conjoint, la planification d’une campagne de commercialisation et le Boston Seafood Show en fin de semaine:

Cela dit, l’AQIP reconnaît la pertinence de dépoussiérer certaines réglementations des pêches commerciales, mais souligne qu’il faut aussi protéger les communautés côtières de l’Atlantique contre la main-mise de multinationales.

Jean-Paul Gagné qualifie d’épée de Damoclès le modèle de la Colombie-Britannique, où les deux-tiers des entreprises de pêche sont entre les mains d’un seul actionnaire:

L’AQIP veut réunir ses membres avant de prendre position sur le projet de réforme de la gestion des pêches canadiennes.

Son directeur-général espère ensuite faire consensus avec les pêcheurs et le ministère québécois des Pêcheries, afin de défendre une position commune pour les intérêts de tous.