Hélène Fauteux

L’avenir de l’ÉPAQ toujours en suspens

Le Cégep de la Gaspésie et des Îles demande au gouvernement du Québec d’adapter aux besoins de l’industrie la formation en pêcherie et en aquaculture, dispensée à l’école de Grande-Rivière.

Ce programme de formation ne compte actuellement que 35 élèves, alors qu’il lui en faudrait 90 pour atteindre son seuil de rentabilité, selon les critères du ministère de l’Éducation.

Le problème, d’expliquer le directeur-général du Cégep, Roland Auger, c’est qu’à ce rythme on enregistrerait 30 finissants par année, ce qui est bien plus que ne peut en absorber l’industrie:

Le Cégep, qui a amorcé une réflexion l’an dernier avec ses partenaires du milieu sur l’avenir de l’école des pêches, conclut que le statu-quo n’est pas une solution.

M. Auger explique qu’on ne peut continuer à y former les travailleurs d’une industrie non-conventionnelle dans un cadre conventionnel:

Roland Auger s’en remet aujourd’hui à la Conférence régionale des élus et à la Table des pêches maritimes pour exercer les pressions nécessaires sur les instances politiques, afin de faire bouger les choses:

Fondée il y a 65 ans, l’ÉPAQ offre quatre programmes de formation spécialisés en pêche, en aquaculture, en transformation et en mécanique marine.