Hélène Fauteux

L’eau est anormalement chaude

Pour un deuxième printemps consécutif, la température de l’eau autour des Îles est anormalement chaude.

En surface, elle était de cinq degrés Celcius à la mi-mai, soit d’un à deux degrés supérieure à la normale.

Le chercheur scientifique Peter Galbraith, de l’Institut Maurice Lamontagne, s’en déclare surpris:

Cela dit, le chercheur en océanographie physique signale que la température de l’eau était déjà chaude à la fin de l’hiver, autour des Îles-de-la-Madeleine, contrairement à l’an dernier.

Au moment des relevés annuels de sa mission héliportée, à la mi-mars, Peter Galbraith dit qu’elle s’élevait à un-demi degré Celcius au-dessus du point de congélation:

Ce n’est qu’à l’automne que l’IML aura les données de lecture de la température sur le fond marin, à 10 ou 25 mètres de profondeur, autour des Îles.

Peter Gabraith affirme néanmoins qu’il y a un lien avec la température de surface.

Cela fait dire à l’océanographe qu’elle avait atteint prématurément le seuil de mobilité du homard, d’environ un virgule cinq degrés Celcius, au début de la saison de pêche, à la fin avril.