Hélène Fauteux

L’enquête sur la tragédie aérienne est lancée

Tout comme le Bureau de la sécurité dans les transports du Canada, la Sûreté du Québec et le bureau du coroner ouvrent une enquête sur les causes et les circonstances de la tragédie aérienne d’hier.

La SQ, qui a ouvert un poste de commandement à la Maison de la culture de Havre-aux-Maisons ce matin, veut notamment vérifier s’il y a des éléments criminels au dossier.

Pour sa part, le porte-parole du BST, Chris Krepski, explique qu’une équipe de six spécialistes a été dépêchée sur place :

L’écrasement d’avion qui a fait sept victimes, dont Jean Lapierre, sa conjointe et trois de ses frères et sœurs, sème la consternation dans l’archipel; huit ans, jour pour jour, après le drame du naufrage de l’Acadien II et ses quatre disparus.

L’ex-député Maxime Arseneau, dit garder du commentateur politique le souvenir d’un grand orateur :

Le bimoteur Mitsubishi transportant Jean Lapierre et les membres de sa famille était enregistré aux États-Unis.

Il était exploité par l’entreprise Aéro Teknic, basée à l’aéroport de Saint-Hubert.