L’érosion chiffrée
L’érosion des berges entraînera des pertes d’au moins 30 virgule six millions de dollars aux Îles, d’ici 2050, si aucune mesure d’adaptation n’est mise en place.
C’est ce qui ressort d’une étude datée de 2008, produite par Pascal Bernatchez, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière, de l’Université du Québec à Rimouski, et citée dans le dernier rapport du groupe OURANOS sur les changements climatiques.
C’est la première étude à associer une valeur économique aux impacts de ces changements climatiques dans l’archipel:
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Pascal Bernatchez précise qu’il n’a évalué que la valeur des terrains et des infrastructures situées le long de la Baie de Plaisance, de Cap-aux-Meules au Sandy Hook, et dans le secteur de Pointe-aux-Loups.
Il s’agit des zones prioritaires que les autorités locales ont identifiées en 2004:
Rappelons qu’une étude sur les coûts/avantages des différentes solutions d’adaptation à l’érosion accélérée des berges, dans ces secteurs prioritaires, sera menée au cours de la prochaine année.La Municipalité des Îles dispose d’un budget de 100 mille dollars pour mener cette étude comparative, dont la moitié est assumée par le service d’atténuation des risques de la Sécurité civile du Québec.