Hélène Fauteux

L’identification des produits alimentaires est une tendance lourde

L’étiquetage des aliments, pour identifier une production locale ou un label biologique par exemple, est une tendance économique lourde, selon ce qui ressort du Rendez-vous annuel de l’industrie de la pêche et de la mariculture.

L’économiste Pierre-Marcel Desjardins de l’Université de Moncton affirme que même les marchés émergents n’y échappent pas.

Son confrère Raymond Dupuis, conseiller stratégique au sein du Groupe Export, abonde dans le même sens.

À son avis, l’étiquetage au sceau d’Aliments du Québec constitue une avancée tant pour le marché domestique qu’international :

Ainsi, il est regrettable que les acheteurs madelinots veuillent se retirer du programme des identifiants du homard des Îles, pour la traçabilité et l’écocertification du produit, d’insister le directeur-exécutif de l’Association des pêcheurs propriétaires, Léonard Poirier.

D’autant plus que l’industrie et le gouvernement y ont investi beaucoup d’argent, ces dernières années :

Selon l’APPIM, la majorité des pêcheurs de homard de l’archipel appuie le programme d’identification de leurs prises, puisqu’ils y ont participé à 70 pour cent le printemps dernier.

M. Poirier précise qu’une rencontre est prévue à la mi-janvier, avec les acheteurs et le MAPAQ, pour discuter de la question.