L’indignation de Marois surprend

La Commission scolaire des Îles ne comprend pas l’indignation de la première ministre Pauline Marois à l’endroit de la hausse des taxes scolaires partout au Québec.

Sa présidente, Francine Cyr, souligne que c’est pourtant le gouvernement lui-même qui a réduit de 50 pour cent son programme de péréquation qui visait justement à atténuer la facture des contribuables, en plus de réduire le budget des commissions scolaires pour une troisième année consécutive :

Aux Îles, pour limiter la hausse de la taxe scolaire, la commission scolaire a elle-même réduit ses dépenses de fonctionnement de 370 mille dollars, et puisé le maximum permis dans ses surplus accumulés.

Mme Cyr précise que son manque à gagner frisait les 600 mille dollars :

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L’augmentation de la taxe scolaire des Madelinots, de cinq sous du cent dollars d’évaluation, représente une hausse de 29 pour cent.