Hélène Fauteux

L’industrie du homard du Québec se distingue

L’industrie québécoise de la pêche a une longueur d’avance sur celle du Canada atlantique en terme de développement de stratégies pour améliorer la valeur du homard sur les marchés.

C’est ce qu’affirme le directeur-exécutif du Conseil canadien du homard, Geoff Irvine, qui était de passage dans l’archipel la semaine dernière.

Il note que les projets-pilotes de traçabilité des captures et de livre de bord électronique pour en assurer le suivi scientifique, menés par les pêcheurs madelinots et gaspésiens, sont uniques au Canada:

Le Conseil canadien du homard, dont le mandat est justement d’amener l’industrie à se concerter pour l’adoption de stratégies de long terme pour améliorer la qualité et la valeur du produit, est actuellement financé par les gouvernements fédéral et provinciaux.

Or, pour maintenir ses activités au-delà du 31 mars 2012, il vise une cotisation équivalente à un sous la livre, partagée à parts égales entre les pêcheurs et les acheteurs du Québec et des Maritimes:

Bien qu’optimiste, Geoff Irvine admet qu’un consensus est difficile à bâtir.

La plupart des organisations de pêcheurs et d’acheteurs rencontrées, comme l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, se sont abstenues de tout engagement tant qu’elles n’auront pas consulté leurs membres.

M. Irvine prévoit être fixé, sur leur adhésion à sa proposition d’autofinancement, au cours de l’automne.