Hélène Fauteux

L’inertie gouvernementale frustre les chasseurs de loup-marin

L’industrie du loup-marin presse Ottawa de normaliser les standards de qualité liés à la commercialisation de ses produits pour fins de consommation humaine.

Elle demande au ministre des Pêches et des Océans Keith Ashfield d’exercer le leadership nécessaire auprès de l’Agence canadienne d’inspection des aliments.

Selon Denis Longuépée, président de l’Association des chasseurs de phoque des Îles, il faut régulariser les exigences tant pour le marché domestique que pour celui de l’exportation:

M. Longuépée souligne que les demandes de l’industrie sont multiples et maintes fois répétées, année après année.

Il note que la frustration est grandissante devant l’inertie gouvernementale:

M. Longuépée précise avoir profité de la réunion annuelle du comité consultatif de gestion du phoque, au début du mois à Halifax, pour réitérer sa demande pour un meilleur contrôle des activités d’observation de la chasse, par les groupes abolitionnistes.

Les chasseurs veulent entre autre que Pêches et Océans impose la boîte noire à bord des hélicoptères, pour s’assurer du respect des distances des lieux de chasse.

Les vols en rase-motte pour faire fuir les loups-marins à l’approche des chasseurs sont pratique courante.